Marteau perforateur
C’est en 1861 que Sommeiller mit en service pour la première fois des perforatrices mécaniques à air comprimé lors du percement du tunnel ferroviaire du Fréjus.
Comme dans l’ancienne méthode manuelle de la barre à mine et de la masse, l’outil qui est solidaire du piston agit par percussion. Au tunnel du Simplon (1899), on a commencé à utiliser un fleuret rotatif fortement poussé contre la roche
Au tunnel du Loetschberg (1906), le marteau perforateur dans lequel le fleuret est indépendant du piston a permis d’alléger considérablement le matériel.
On emploie maintenant concurremment des marteaux perforateurs et des perforatrices rotatives à forte poussée. Celles-ci présentent l’avantage de réduire considérablement le bruit mais ne peuvent être utilisées dans les roches très dures. Les marteaux perforateurs sont actionnés à l’air comprimé ou hydrauliquement.
  • Les perforatrices rotatives sont à commande hydraulique,
  • Dans les deux types de matériel, il existe toute une gamme d’appareils légers, moyens ou lourds qui permettent de forer des trous de diamètres croissants (35 à 64 mm en général) jusqu’à plus de 150 mm pour le forage des trous de dégagement des bouchons canadiens,
  • La masse des marteaux perforateurs varie de 15 à 100 kg. Ils peuvent être à commande électrique,
  • On utilise des fleurets à mises au carbure du tungstène à taillants simples ou cruciformes,
  • Dans le cas de perforatrices rotatives, on utilise généralement des barres de forage de 32 mm de diamètre avec des taillants comportants deux crêtes opposées pour éviter la réaction latérale.